Bon, si on essaye de retracer l’histoire. Seize ans après le premier opus, nous suivons l'histoire d'un jeune homme rebelle, interprété par Paul Mescal, qui s'oppose aux empereurs Caracalla et Geta. Alors qu'il profite d'une journée paisible avec sa femme, leur troupe est attaquée par l'armée romaine, dirigée par le général Marcus Acacius (Pedro Pascal). Capturé, notre héros se retrouve dans l'arène, condamné à devenir gladiateur.
Surprise !!! Notre protagoniste est Lucius Verus, le fils de Maximus et de Lucilla, deux personnages emblématiques du premier film. Ce détail, censé éveiller en nous une nostalgie bienvenue, échoue à susciter la moindre émotion. S'enchaîne alors trahison, coup d’état, manipulation et sang à foison.
Un héros vaillant, des combats d’arène, une quête de vengeance contre un pouvoir corrompu... cela ne vous rappelle rien ? Oui, exactement : le premier Gladiator. À la différence près que ce nouvel opus ne parvient jamais à égaler l’intensité émotionnelle de son prédécesseur. Le scénario semble être un simple réchauffé, dépourvu de fraîcheur ou d’innovation.
Nous voyons bien que le réalisateur a essayé de faire parler en nous la nostalgie du premier film en nous apportant un joli lien de parenté et une sorte de revanche familiale mais non, rien n’y fait, on ne ressent rien. Même quand Paul Mescal porte fièrement l’armure de son père, nous sommes trop occupés à être dégoûtés par les litres et les litres de sang qui nous éclabousse.